Carnet de chant du Choeur ArchiChaud

Échauffements

Exercices corps

Détendre le haut de corps en faisant des ronds avec ses épaules, son cou et ses hanches (petits ou grands en fonction de la mobilité)

Se masser doucement sur les zones de tensions du cou et des trapèzes pour libérer un peu de mobilité 

Se tapoter doucement le corps (du bas vers le haut, en passant par les jambes, les bras, et finissant par tapoter le crane délicatement avec les doigts)

Faire tourner ses bras autour de soi en soufflant sur un son type vvvh ou zzzh

La farine : imaginer que notre corps est saupoudré entièrement de farine et que nous devons enlever toute la farine de notre corps

Étirer le cou, sans forcer en penchant la tete à droite, à gauche, faire des cercles doux 

Exercices vocaux

Souffle

Détente corporelle: Inspirer profondément; enrouler son corps pour aller toucher ses pieds avec ces mains en expirant et remonter doucement en inspirant

Bailler

Muscler les abdos : Inspirer et expirer de façon saccadée en gonflant le ventre en essayant d'utiliser les muscles abdominaux pour contrôler son souffle.

Faire des Re'Pe'Te'Ke en sentant le bas de son ventre se contracter

Travailler la longueur de son souffle :

Voix et articulations

Echauffement des cordes vocales :

    1. Détendre le visage, la langue sort de la bouche, on émet un son similaire à un zombie, comme une respiration sans son

    2. en chuchotant bouche ouverte en petit rond, on va souffler les voyelles une par une, en se concentrant sur le souffle et le ventre qui se gonfle et se dégonfle

    3. en gonflant les joues, en laissant un tout petit filet d'air, on émet des sons sourds en se concentrant sur les cordes vocales qui se touche doucement, 

    4. comme le son d'une porte qui grince, on détend le visage et on n'hésite pas a laisser la langue se détendre aussi, sans forcer, le son est ténu.

    5. Respirer par ventre et prononcer voyelles «  a e i o ou »

    6. Respirer par le ventre et compter jusqu’à 10 en gardant le même volume sonore 

    

Trille des lèvres (faire vibrer les lèvres) : (si trop difficile, on peut se tenir la commissure des lèvres)

Fredonner en 8: imaginez un 8 que vous allez mimer avec les doigts. Le sommet convoque plutôt des son aigües et la base du 8 des sons graves.

Trille + son tenu : faire vibrer les lèvres en enchainant le son avec une voyelle, l'idée est de détendre la mâchoire, de comprendre que le son doit être libre .

Ayayayaya : le bout de la langue est callé derrière la mâchoire et le reste essaye de sortir, détendue, on essaye de détendre la mâchoire la aussi. 

Imiter le son d'une sirène de voiture en commençant par une note grave pour monter dans les aigües puis redescendre (sur des voyelles A, O, I...). Peu aussi se faire avec la bouche fermée sur des mhh pour sentir les sons résonner  dans la tête.

Quand on a mal à la gorge, travailler le "fry/friture" ou voix de zombie: on commence sur une voix friture pour aller vers un son plein. 

Faire des gammes simples sur des sons de types ma-ma-ma  ; ta-ta-ta; da-ga-da-ga-da-ga 

Oh Caméra en choisissant une note de début de plus en plus haute. 

Petits chants

Amoureuses

On dit que j'ai deux amoureuses
On dit que j'ai deux amoureuses
Ah, j'en ai deux, j'en ai un, j'en ai pas, j'en aurai !
À la douzaine, j'aime, j'aime !
À la douzaine, j'aimerai
(de 1 à 12)

Caméra

Oh pourquoi caméra sans répit m’épies-tu ?
Du haut de ton poteau pourquoi me fliques-tu?
Y a des flics qui tuent pourquoi ne les vois-tu ?
Nous en bas dans la rue on en a plein le cul

Coucou ripoux

By Choeurs de l'Art Mais Rouge de Caen

Dans la forêt mondaine, on entend les ripoux,
Et sur toutes les chaînes, ils nous traitent de voyous, 

Coucou ripoux, coucou ripoux,
Vous nous cherchez des poux,
Coucou ripoux, coucou ripoux,
On va venir chez vous!

De l'eau dans ma tête

La pluie a troué mon cerveau
Mes pensées sont toutes mouillées
De ces trous s'échappent des mots
Des mots que j'avais oubliés

Il pleut dans ma tête
Il pleut dans ma tête
Il pleut dans ma tête
Il pleut pleut pleut

Il pleut dans ma tête
Il pleut dans ma tête
Ma tête est un trou bleu

Les hirondelles

10 hirondelles, qui volent dans les bois
Comment feront-elles quand l'hiver sera là ?
(bis)

Elles s'en iront, loin des étangs gelés
Des arbres sans feuilles et des marais glacés
(bis)

9 hirondelles...

Y a plus d'hirondelles, qui volent dans les bois
Comment ferons-nous sans les oiseaux des bois?
(bis)

On s'en ira, loin des étangs pollués
Des mégabassines et des marais séchés
(bis)

La mère Michelle

L'été

C'est l'été dans les prés, les oiseaux transpirent des pieds
et le jus de leurs chaussettes font pousser les pâquerettes
On entend dans les champs, gazouiller les éléphants, c'est l'été dans les prés,
Les oiseaux transpirent des pieds

Les oiseaux, point,
ils ont des plumes, point virgule,
ils sautillent de branche en branche,
point à la ligne on recommence, etc.

La chorale

Nous chantons pour faire porter nos voix en manif et s’amuser. Nous souhaitons que ce groupe soit dans une dynamique d’autogestion. Le rôle de chef·fe de chœur tourne et chacun·e de nous peut proposer des chansons qu’iel a envie de chanter, pour l’instant principalement féministes, anticapitalistes, antirépression et LGBTQ+.

Contact : choeurarchichaud@framagroupes.org

Séance d'accueil des nouvelleaux

Tous les premiers lundi du mois à partir de 18h15 au Bocal

Déroulé :

  1. 15 minutes de présentation du lieu (Bocal), du fonctionnement, et de chacun.e
  2. 15 minutes d'échauffements et de petits chants
  3. Transmission d'un nouveau chant
  4. Réunion d'auto-organisation
  5. Chants déjà travaillés pour le plaisir
  6. Moment convivial ou rdv au bar selon les envies

Le site web

Ce site est basé sur le projet Cloud Booklet, sous licence libre, dont le code peut être trouvé là github.com/skiserv/cloud_booklet. Une customisation visuelle a été appliquée et peut être trouvé ici github.com/skiserv/choeurarchichaud_cb.

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Comment modifier ce site ?

  1. Se rendre sur le cloud de la chorale dans le dossier /paroles_site_web de préférence sur un ordinateur (ça marche aussi sur tél, mais la modification des fichiers sur le cloud est plus simple sur ordi pour s'assurer que tout est ok)
  2. Trouver le fichier correspondant à la chanson que tu veux modifier ou créer un nouveau fichier texte ma_chanson.md
  3. Mettre un titre avec le nom de la chanson, copier-coller les paroles, vérifier la structure, corriger les erreurs... Valider si besoin en cliquant sur le ✔️ en haut à droite
  4. Se rendre sur cette page et attendre quelques instants que le site soit reconstruit
  5. Vérifier que les modifications ont bien eu lieu dans le carnet et que la mise en page est bonne ✨

En cas de difficultés ou juste pour être aidé sur ta première modification, demande de l'aide à Léo sur Signal ou un lundi soir au Bocal 🙂

À bas l'état policier

La justice, la vérité
Ce qu’on avait réclamé
Cont’ cet État policier
Mais vous avez préféré
Plus d’hommes bien lunettés
Bien casqués, bien boucliés
Bien grenadés, bien soldés
Nous nous sommes mises à crier

À bas l’État policier ! (ter)

Parce que vous avez posté
Dans les gares, dans les manifs
Des policiers agressifs
Pour tuer, pour arrêter

Zyneb, Sara, Selena
Au nom de je n’sais quelle loi
Et beaucoup d’autres encore
Nous avons crié plus fort

À bas l’Etat policier ! (ter)

Mais ce n’est jamais assez
Pour venir à bout de nous
Dans les rues de nos quartiers
Vous frappez de nouveaux coups

Comme à Mineapolis
Face à ces dispositifs
Nous crions notre colère
Cont’ les violences policières

À bas l’Etat policier ! (ter)

Vous êtes reconnaissables
Vous les flics du monde entier
Fascistes identifiables
La même mentalité
Mais nous sommes de Strasbourg
De Paris, de Mexico
De Rennes et de Chicago
Des millions à vous crier

À bas l’État policier ! (ter)

A la huelga

Petite explication historique qui va bien

A la huelga compañera!
no vayas a trabajar.
Deja quieta la herramienta
que es la hora de luchar.

A la huelga diez, a la huelga cien,
a la huelga, madre, yo voy también.
A la huelga cien, a la huelga mil,
yo por ellos, madre, y ellas por mí.
/MACHISTE

Contra el gobierno del hambre
nos vamos a levantar
todas las trabajadoras,
codo a codo con el pan.

Refrain

Desde el pozo y el arado
desde el torno y el telar,
¡vivan las compas del pueblo,
a la huelga general!

Refrain

Todos los pueblos del mundo
la mano nos la van a dar
para devolver al publo
su perdida libertad

Refrain

Traduction

En grève, compagnon
ne vas pas travailler.
Laisse les outils sur place
c’est l’heure de lutter.

Dix en grève, cent en grève
en grève, mère j’y vais aussi.
Cent en grève, mille en grève,
moi pour eux, mère, et eux pour moi.

Contre le gouvernement de la faim
nous allons soulever
tous les travailleurs
coude à coude pour le pain.

Depuis le puits et la charrue
depuis le tour et le métier à tisser,
les hommes du peuple partiront,
en grève générale!

Tous les peuples du monde
vont nous donner la main
pour rendre à l’Espagne
sa liberté perdue

Ain't gonna let nobody turn me 'round

Ain't gonna let nobody turn me around
Turn me around, turn me around
Ain't gonna let nobody turn me around
I'm gonna keep on a-walkin', keep on a-talkin'
Marchin' down to freedom land

Structure

Voix 1 & 2 Choeur
Ain't gonna let nobody
Turn me 'round,
Turn me 'round
Ain't gonna let nobody (voix 2 : oh no...)
[Tenir la note]
I'm gonna [...]
Ohoh[...] Ehehe
Marchin' down to freedom land
Turn me 'round,
Turn me 'round,
Turn me 'round,
Ain't gonna let nobody
Turn me 'round,
Keep on walkin'
Keep on talkin
Marchin' down to freedom land

Allez les gars

Oh, je n’oublierai pas devant nous, les casqués
Les fusils lance-grenades et les grands boucliers
Tout ça pour nous forcer quand nous n’avions pour nous
Que nos poings, le bon droit, et puis quelques cailloux.

D’abord on s’avançait en frappant dans les mains
Y en avait parmi eux de vraies têtes de gamins
Les regards s’affrontaient, face à face, de tout près
Eux devaient la boucler, nous pas, et on chantait :

Allez les gars combien on vous paye
Combien on vous paye pour faire ça
Allez les gars combien on vous paye
Combien on vous paye pour faire ça

Combien ça vaut, quel est le prix
De te faire détester ainsi
Par tous ces gens qu’tu connais pas
Qui sans ça n’auraient rien contre toi
Tu sais nous on n’est pas méchants
On ne grenade pas les enfants
On nous attaque, on se défend
Désolé si c’est toi qui prends

Refrain

Pense à ceux pour qui tu travailles
Qu’on n’voit jamais dans la bataille
Pendant qu’ tu encaisses des cailloux
Les actionnaires ramassent les sous
Avoue franchement, c’est quand même pas
La vie qu’t’avais rêvé pour toi,
Cogner des gens pour faire tes heures
T’aurais mieux fait d’rester chômeur.

Refrain

Je ne me fais guère d’illusions
Sur la portée de cette chanson
Je sais qu’tu vas pas hésiter
Dans deux minutes à m’castagner
Je sais qu’tu vas pas hésiter
T’es bien dressé, baratiné,
Mais au moins j’aurai essayé
Avant les bosses de te causer.

Refrain

Anda Jaleo

Yo me subí a un pino verde
por ver si la divisaba x2
Y solo divisé el polvo
del coche que la llevaba x2

Anda jaleo jaleo x2
Ya se acabó el alboroto
y ahora empieza el tiroteo x2

Sal palomita pal campo y
cuídate del cazador x2
Que si te tira y te mata
saldremos en batallón x2

Refrain

En la calle de los muros
Mataron a una paloma x2
Yo cortaré con mis manos
las flores de su corona x2

Refrain

Yo gritaré « ni una menos »,
no queremos vernos muertas x2
Si te disparas tú solo
tendré abono pa mi huerta x2

Refrain x2

Began un cop de mai

Structure

A

Began un còp de mai, began un còp de mai
I fa tant bon a taula
Tant bon a taula quand la nèu es pel camin
[quand la nèu es pel camin]
Aiçi passem velhada fins a demain matin
[Avèm fait curbisons]

B

Avèm fait curbisons, avèm fait curbisons
Daissem pausar la relha
[Daissem pausar la relha]
Pausar la relha qu’a fait tantes de bordons
[qu’a fait tantes de bordons] [qu’a fait tantes de bordons]
Sosquem pus a l’esteva e tindem las cançons
[Sosquem pus a l’esteva][Sèm que de païsans]

C

Sèm que de païsans, sèm que de païsans
[Sèm que de païsans]
Avèm pèl bristolada
[Avèm pèl bristolada]
Pèl bristolada pel solelh tant aflambat
[pel solelh tant aflambat] [pel solelh tant aflambat]
Pr’aquò la gent de vila a pas nòstra santat

D

Fasèm venir lo blat, fasèm venir lo blat
Que fa blanca farina
Blanca farina e lo pan ros e brescat
Aital avèm moneda quand tornam del mercat

Refrain

CONTRECHANT LEAD HAUTE BASSE
Fasèm venir lo vin Fasèm venir lo vin _
Fasèm venir lo vin
_
_
_
Fasèm venir lo vin
_
Fasèm venir lo viiiii
De nòstra vinha
Fasèm venir lo vin
De nòstra vinha
_
De nòstra vinha
… viiiiii
iiiiiin
_
Qual es que vòl de rouge,
qual es que vòl de blanc ?
Qual es que vòl de rouge,
qual es que vòl de blanc ?
iiiiin
aaaa
Fasèm venir lo vin
Fasèm venir lo vin
_
_
Fasèm venir lo vin
Fasèm venir lo vin
aaaa
_
Fasèm venir lo vin
aaaa
_
Fasèm venir lo vin
_ De nòstra vinha De nòstra vinha De nòstra vinha
Fasèm venir lo viiin Fasèm venir lo viiin … lo viiin ... viiin
Que rescalfa la sang Que rescalfa la sang Que rescalfa la sang Que rescalfa la sang

Conclusion

LEAD HAUTE BASSE
Fasèm venir lo vin
Fasèm venir lo vin
_
_
_
Fasèm venir lo vin
De nòstra vinha
Fasèm venir lo vin
De nòstra vinha
_
De nòstra vinha
… viiiiii
… qual es que vòl de rouge,
qual es que vòl de blanc ?
… qual es que vòl de rouge,
qual es que vòl de blanc ?
…iiiiiiiin
aaaa
_
fasem venir lo vin
fasem venir lo vin
de nostra !
fasem venir lo vin
fasem venir lo vin
-
fasem venir lo vin
fasem venir lo vin
-
-
-
-
fasem venir lo vin
aaaa
-
fasem venir lo vin
de nostra !
-
fasem venir lo vin
-
vino - de nostra vin –
fasem venir lo vin
fasem venir lo …x3


fasem vin lo nostra vin !
fasem ven fasem lo vin - de nostra vino … x1
fasem ven fasem lo vin
fasem ven fasem lo vin - de nostra vino … x2
fasem vin lo nostra vin !
fasem lo vin - nostra vino … x3


fasem vin lo nostra vin !
fasem venir lo vin - fasem venir lo - vino -
de nostra vin - fasem venir lo vin -
fasem venir lo vin
fasem ven - fasem ven
fasem vin lo nostra vin !
fasem ven
fasem venir lo vin
fasem ven - fasem ven
fasem vin lo nostra vin !
fasem ven
fasem venir lo vin
_ fasem venir lo vin fasem venir lo vin
fasem venir lo vin … x2
fasem venir lo
fasem venir lo vin … x2
fasem venir lo vin
fasem venir lo vin … x2
fasem venir lo
vino - de nostra vin -
fasem venir lo vin
fasem venir lo … x3
fasem ven fasem lo vin - de nostra vino …x1
fasem ven fasem lo vin
fasem ven fasem lo vin - de nostra vino … x2
fasem lo vin - nostra vino … x3
vino - de nostra vin ! fasem vin lo de nostra vin ! fasem vin lo de nostra vin !

Berxwedan xweş doze

(lent) Berxwedan xweş doze, berxwedana Mazlum e
Li Botan dîlane egîd û serhildane

(3 temps lents)

Berxwedan xweş doze, berxwedana Mazlum e
Li Botan dîlane egîd û serhildane

Hêvîne hêvîne we Kurdistane bîne
Hêvîne hêvîne we azadïye bîne

Hêvîne hêvîne we Kurdistane bine
Hêvîne hêvîne Gerila ewe bine

Berxwedan xweş doze, berxwedana Mazlum e
Li Botan dîlane agît û serhildane

Himete polate ev ş erê azadî ye
Ronî û ramane e tev îlmê ronahîye ye

Himete polate ev ş erê azadî ye
Ronî û ramane ye tev îlmê OCALAN e

Berxwedan xweş doze, berxwedana Mazlum e
Li Botan dîlane egît û serhildane

(4 temps rapides)

(lent) Berxwedan xweş doze, berxwedana Mazlum e
Li Botan dîlane egît û serhildane

Caméra

Sur l’air de Pepita, une petite goguette qui fait travailler l’articulation !
A chanter tranquillement puis de plus en plus vite

Oh pourquoi caméra sans répit m’épies-tu ?
Du haut de ton poteau pourquoi me fliques-tu?
Y a des flics qui tuent pourquoi ne les vois-tu ?
Nous en bas dans la rue on en a plein le cul

Can de lluita

Sem en acte de protesta
Sem mans fredes vora el foc
Sem la veu de la revolta
Netes de la por i el dol

Disfressades d’utopia
Emprendrem lluny del dolor
La recerca de la vida
A cavall’ de la raó

Refrain

Coincideixen les mirades
Fixades en l’horitzó
Potser avui farem victòria
Potser enterrarem el plor

Refrain

Doncs ens mantindrem alçades
Ja no ens veuran de genolls
El Sol mantindrà la flama
La Lluna encendrà passió

Refrain ×4

Sem en acte de protesta !

Canción sin miedo

Canción sin miedo (La chanson sans peur) est une chanson écrite par l’artiste Vivir Quintana, figure de proue du mouvement féministe mexicain. Elle est devenue un véritable hymne mondial pour lutter contre les violences faites aux femmes et les féminicides.

Que tiemble el Estado los cielos, las calles
Que teman los jueces y los judiciales,
Hoy a las mujeres nos quitan la calma
Nos sembraron miedo, nos crecieron alas

A cada minuto, de cada semana,
nos roban amigas, nos matan hermanas,
destrozan sus cuerpos, los desaparecen
No_olvides sus nombres, por favor, señor presidente

Por todas las compas marchando en Reforma
Por todas las morras peleando en Sonora
Por las comandantas luchando por Chiapas
Por todas las madres buscando en Tijuana
Cantamos sin miedo, pedimos justicia,
Gritamos por cada desaparecida
Que resuene fuerte: NOS QUEREMOS VIVAS!
Que caiga con fuerza, el feminicida

Yo todo lo incendio, yo todo lo rompo
Si un día algún fulano te apaga los ojos
Ya nada me calla, ya todo me sobra
Si tocan a una, RESPONDEMOS TODAS

Soy Claudia, soy Esther y soy Teresa
Soy Ingrid, soy Fabiola y soy Valeria
Soy la niña que subiste por la fuerza
Soy la madre que ahora llora por sus muertas
Y soy esta que te hará pagar las cuentas
Justicia ! Justicia ! Justicia !

Por todas las compas marchando en Reforma
Por todas las morras peleando en Sonora
Por las comandantas luchando por Chiapas
Por todas las madres buscando en Tijuana
Cantamos sin miedo, pedimos jus" cia
Gritamos por cada desaparecida
Que resuene fuerte: NOS QUEREMOS VIVAS!
Que caiga con fuerza, el feminicida (2x)

Y RETIEMBLEN SUS CENTROS LA TIERRA AL SORORO RUGIR DEL AMOR

Y RETIEMBLEN SUS CENTROS LA TIERRA AL SORORO RUGIR ... DEL AMOR

Traduction

Que l’État tremble, le ciel, les rues
que tremblent les juges et le pouvoir judiciaire
aujourd’hui, les femmes on arrête d’être calmes
ils ont semé la peur en nous, ils nous ont fait pousser des ailes.

Chaque minute de chaque semaine
ils nous volent des amies, nous tuent des sœurs
ils détruisent leurs corps, les font disparaître
N’oublie pas leurs noms, s’il te plaît, Monsieur le Président.

Pour toutes les camarades qui manifestent à Reforma (c’est une des principales avenues de Mexico capitale)
pour toutes les mères combattantes de Sonora
Pour les commandantes qui luttent au Chiapas
Pour toutes les mères qui qui cherchent à Tijuana
nous chantons sans peur, nous demandons justice
nous crions pour chaque personne disparue
que cela résonne fort «Nous nous voulons vivantes».
que le féminicide s’effondre enfin.

Je fous le feu à tout, je casse tout
si un jour un type te ferme les yeux
Rien ne m’arrête, j’ai tout ce qu’il faut
s’ils touchent une femme, nous répondrons toutes.

Je m’appelle Claudia, je m’appelle Esther et je m’appelle Teresa
Je m’appelle Ingrid, je m’appelle Fabiola et je m’appelle Valeria
Je suis la fille que vous avez forcée
Je suis la mère qui pleure maintenant ses mortes
et je suis celle qui va te faire payer pour ça. (Justice x3)

Carbon

Carbón, carbón, carbón
Carbón de encina y picón,
carbón de encina, picón de olivo,
niña bonita, vente conmigo.

Madre, mi carbonero no vino anoche
y le estuve esperando hasta las doce.

Refrain

Madre, mi carbonero viene de Vélez
y en el sombrero trae cuatro claveles.

Refrain

Tiene, mi carbonero, en el sombrero
una cinta que dice “por tí me muero”.

Refrain

Carbón, carbón, carbón
Carbón de encina y picón

Clémence en Manif’

Chorale de Chambéry, 19 déc 2019

Clémence, Clémence a fait une manif’
Clémence s’est fait gazée
Clémence Clémence a pris une matraque,
Clémence est patraque

On l’a dit à la police
Qui l’a dit à la police
Qui a dit on ne peut rien faire
On protège les confrères
Mais selon l’IGPN
Qui n’aurait rien trouvé
Ce serait la p’tite Clémence
Qui avait bien provoqué

REFRAIN

Ça sembla d’abord étrange
On s’interrogea un peu
Sur ce qui fait la violence
De tous ces vilains bacqueux
Si quelque mauvaise chute
Avait pu l’handicaper
Ou encore une bavure
Un bon tir de LBD

REFRAIN

On apprit sur BFM
Qu’elle était vraiment violente
Qu’elle faisait du lèche-vitrine
À grands coups de barre à mine
Et qu’elle planquait dans son sac
Sérum phy et masque de ski
Pour un juge ça s’justifie
Le casier s’ra bien rempli

Clémence, Clémence a fait une manif’
Clémence s’est fait gazée
Clémence Clémence a pris la matraque,

Le flic est patraque

Je suis de bon voisinage
On me salue couramment
Loin de moi l’idée peu sage
D’inquiéter les braves gens
Mais les grand-mères commencent
De rire et parler tout bas
Les p’• tes manifs de Clémence
Pourraient bien s’étendre là

Toutes les Clémence
f’raient des barricades,
Ce s’rait la révolution
Toutes les Clémence en résistance,
F’raient péter la France !
F’raient péter la France !

Clémence en vacances

Anne Sylvestre

On l’a dit à la grand-mère
Qui l’a dit à son voisin
Le voisin à la bouchère
La bouchère à son gamin
Son gamin qui tête folle
N’a rien eu de plus urgent
Que de le dire à l’école
A son voisin Pierre-Jean

Clémence Clémence
A pris des vacances
Clémence ne fait plus rien
Clémence Clémence
Est comme en enfance
Clémence va bien

Ç a sembla d’abord étrange
On s’interrogea un peu
Sur ce qui parfois dérange
La raison de certains vieux
Si quelque mauvaise chute
Avait pu l’handicaper
Ou encore une dispute
Avec ce brave Honoré

Clémence Clémence...

Puis on apprit par son gendre
Qu’il ne s’était rien passé
Mais simplement qu’à l’entendre
Elle en avait fait assez
Bien qu’ayant toutes ses jambes
Elle reste en son fauteuil
Un peu de malice flambe
Parfois au bord de son œil

Clémence Clémence...

Honoré c’est bien dommage
Doit tout faire à la maison
La cuisine et le ménage
Le linge et les commissions
Quand il essaie de lui dire
De coudre un bouton perdu
Elle répond dans un sourire
Va j’ai bien assez cousu

Clémence Clémence ...

C’est la maîtresse d’école
Qui l’a dit au pharmacien
Clémence est devenue folle
Paraît qu’elle ne fait plus rien
Mais selon l’apothicaire
Dans l’histoire le plus fort
N’est pas qu’elle ne veuille rien faire
Mais n’en ait aucun remords

Clémence Clémence...

Je suis de bon voisinage
On me salue couramment
Loin de moi l’idée peu sage
D’inquiéter les braves gens
Mais les grand-mères commencent
De rire et parler tout bas
La maladie de Clémence
Pourrait bien s’étendre là

Toutes les Clémence
Prendraient des vacances
Elles ne feraient plus rien
Toutes les Clémence
Comme en enfance
Se reposeraient enfin
x2

Dans nos chants

Chant en non mixité choisie

L’une de l’autre ignorée,
On s’est connues, on s’est regardées,
On s’est parlé, on a chanté.
Avec l’envie d’se raconter
Notre histoire et toutes nos idées.

Mais tout ça, c’était vite plié
L’repertoire étais pas épais.
Où sont passées les héroïnes
De la lutte et du quotidien ?
D’elles il ne reste presque rien.

Eh Eh Ah Eh/ Eh Eh Ah Ha
Eh Eh Ah Eh/ Eh Eh Aaah

Dans les chants, lorsqu’on est présentes
On est souvent seules et fragiles
On se lamente dans une attente
Soit repoussante ou bien sublime
Objet sexuel ou bien victime.

Dans cet idéal libertaire
Nous sommes bonnes au linge à étendre
On n’veut plus être des ménagères
De la chaire tendre à défendre
Des contre révolutionnaires.

Eh Eh Ah Eh/ Eh Eh Ah Ha
Eh Eh Ah Eh/ Eh Eh Aaah

Comment faire une révolution
Quand dans nos imaginations
Dans des rôles bien genrés
Nous nous retrouvons confinées
Et nos idéaux pollués

Quand on ne trouve dans nos chansons
Ni de guerrière ni d’héroine
Et on vous parle même pas des gouines
Tout c’qui nous f’rait rêver gamine
Qui ferait rêver les gamines.

Et si les chants qui nous ressemblent
On les écrivait toutes ensembles ?
Des chants qui racontent nos histoires
Et disent nos rages et nos espoirs
Donnent du courage et du pouvoir.

Eh Eh Ah Eh/ Eh Eh Ah Ha
Eh Eh Ah Eh/ Eh Eh Aaah

Si on se retrouvait frangines
Ca nous ferait gagner du temps
Unissant nos voix, j’imagine
Qu’on en dirait vingt fois autant (*2)

Et qu’on ferait changer les choses
Et, je suppose aussi, les gens
Et qu’on ferait changer les choses
Allez ! On ose, il est grand temps !

De femna e d'òme

Quilhava a la cima del sèrre
Son ventre gròs de femna clara
Lo vent aviá rason de sa rauba dubèrta (2 x)

A la caranchona de
A la caranchona de l’ora (8 x)

Quilhava a la cima del sèrre
Son ventre gròs de femna clara
Lo vent aviá rason de sa rauba dubèrta (4 x)

A la caranchona de
A la caranchona de l’ora (8 x)

Tot èra lèst tot èra lèst lo cèl lo solelh e la luna
Embàs un òme fièr bolegava de tèrra
Embàs un òme fièr bolegava de tèrra
Embàs un òme butava las entarradas
Embàs un òme butava las entarradas

A la caranchona de
A la caranchona de l’ora (8 x)

De l'eau jaillit le feu

Le drain qui vide les terres de l’eau de la tourbière
Avons bouché

Le grand trou de poussière de plastique recouvert
Avons débâché

Avons, avons pris la colère
L’avons transformé en rivière

De l’eau, de l’eau de l’eau jaillit le feu
De nos, de nos élans grandit l’espoir (x2)

Les tuyaux de ferraille et les pompes canailles
Avons démonté

Dans la fumée des gaz et sous le tir des armes
Avons crié

Avons, avons pris la colère
L’avons transformé en rivière

De l’eau, de l’eau de l’eau jaillit le feu
De nos, de nos élans grandit l’espoir (x2)

Des traîtres

Mois de Mars 2022 : Les décès dans la communauté se multiplient, 11 noms de personnes transgenres parviennent, dont une bonne partie ont été assassinées par la société dans l’isolement, la précarité et l’exclusion communautaire. Cette chanson est pour les personnes racisées, trans (en particulier transfems), handies, travailleureuses du sexe, queers + âgé.e.s, ou qui cumulent ces identités sociales. Elle s’adresse à celleux qui ne les cumulent pas toutes. « Ça » part, « ça » meurt, et il y a besoin de nous, nous pouvons faire beaucoup. Ça commence en interne, en intra-communautaire, en remettant en question nos procédés d’exclusion et de puretés militantes essentialisantes.

Le jeu binaire des gentilles victimes innocentes et des méchant.e.s agresseureuses coupables est vite mortel quand nous sommes entre personnes polytraumatisées, nous ne faisons que perpétuer les oppressions auxquelles nous essayons d’échapper mais qui nous composent, et ça tue, littéralement.

A BAS LES SOUS-PATRIARCATS , ET VIVE LES MEUFS A B*TES ! L’anti-fascisme, ça commence en soi.

(Mad Faith & TheMany Plurielles Radicales)

Intro - On part

Ça y est c’est décidé on part
Après toutes ces réflexions,
après toutes ces confessions
après toutes ces oppressions
ces conflits, ces altercations
ces menaces et humiliations
ces espoirs et ces déceptions

après cet’ austracisation
ces choix sans réconciliations
après tout’ ces condamnations
ces destructions d’réputations
lacérations, dépréciations
on a compris là oui c’est bon.

Ça y est c’est décidé on part

et faudra pas venir pleurer
là où nous serons enterrées
en disant « mais qu’est-ce qu’elles avaient ? »
« Si j’avais su j’aurais jamais »
« C’était à ce point-là, c’est vrai ? »
« C’est les pires qui s’en vont jamais »

« Quelle perte et quelle tristesse c’est laid »
« Pas su leur dire que j’les aimais »
« Comme ami·e j’étais très mauvais »
« Si j’pouvais m’excuser j’le ferais »
ou s’en vouloir à tout jamais.
Rien de tout ça, non, s’il vous plaît

Ça y est c’est décidé on part

Mais beaucoup d’autres sont bien là
si on regarde autour de soi
vivant souffrant pleurant de joie
les adelphes ne manquent pas
et si yen a que vous r’gardez pas
iels partirons aussi comme ça

nos passés forment nos futurs
et parfois le futur torture
mais tes futurs n’ont de passé
que le présent que tu leur crées
anticipons ne laissons pas
se répéter ces regrets-là..

Ça y est c’est décidé on part

Après toutes ces réflexions,
après toutes ces confessions
après toutes ces oppressions
ces conflits, ces altercations
ces menaces et humiliations
ces espoirs et ces déceptions

après cet’ austracisation
ces choix sans réconciliations
après tout’ ces condamnations
ces destructions d’réputations
lacérations, dépréciations
on a compris là oui c’est bon.

Des traîtres

Oui on en meurt d’être ce que je suis
C’est contagieux que si tu me souris
Si l’on te voit venir tout près de moi
tu subiras ce dont je n’parle pas.

Mais j’en suis fière, moi, de « ce » que je suis
Je trouve ça très beau, moi, ce que je suis,
Je partagerais bien, moi, ce que je suis
Et je ne le fais pas parc’que tu me fuis.

Des traîtres, il nous FAUT des traîtres,
nous voulons des traîtres aux normes établies.
Des traîtres, nous recrutons des traîtres,
il nous FAUT des traîtres, pas des allié·e·s transi·e·s

Oui on en meurt, d’être ce que je suis
Oui on meurt de peur, sans l’aide des ami_e_s
Oui on meurt de froid, quand on n’a pas d’abri
Des morts indignes... Véritable gâchis

Et il s’agit toujours de ce que je suis
On ne parle pas de ce que toi tu fais
Tu le sais bien, chaque fois que tu fuis
D’autres suffoquent dans le brouillard que ça met

Refrain

Chanson pour No, qui avait choisi son nom
qui est partie tôt, qui a franchi le grand pont
qui a rejoint nos adelphes , nos ancêtres
cette foule tuée par des royaumes sans sceptres

Ielles sont toutes là gravées dans nos pensées
Ielles crient dans les vers dont nos gorges déployées
résonnent pour les faire revivre un peu
ielles nagent dans les larmes qui coul’ de nos yeux

Refrain

Des traîtres à la norme, au pouvoirs établis
qui trahissent leurs privilèges aussi
qui sortent de leur droit chemin de vie
ouvrent leur porte, partagent leur abri

Pour s’engager, faut pas s’égosiller
faut pas même non plus forcément bouger
Mais commencer par vraiment écouter
Écouter vraiment... et agir c’est la clef

Refrain

Cette chanson ne concern’pas que moi
mais toustes celleux que peut-êt’ tu n’es pas
C’est un appel à recevoir ou pas
Je me permet de le déposer là

Les douleurs aigues qui nagent en profondeur
devront surgir comme des volcans en fleurs
si l’on travaille la terre de notre cœur
On pourrait traverser ça dans la douceur

MAIS des traîtres,
il nous FAUDRA des traîtres,
nous vouDRons des traîtres aux normes établies.
Des traîtres,
nous recrutERons des traîtres,
il nous FAUDRA des traîtres, pas des allié·e·s transi·e·s

Des traîtres,
il nous FAUT des traîtres,
nous voulons des traîtres aux normes établies.
Des traîtres,
nous recrutons des traîtres,
il nous FAUT des traîtres, pas des allié·e·s transi·e·s

Diabolo

L’hiver vole d’arbre en arbre
dans le ciel abandonné
Et le feu reste de marbre
au fond du cœur exilé

J’aimais tant les hirondelles
quand les reverrai-je enfin
La mer et les mirabelles
le vent chaud et le jasmin

Les baisers dans le cou
les levers de soleil
les petits rendez-vous
et les nuits sans sommeil

Voix lead + basse (paroles soulignées)

Je mourrai près d’une source / une sou-ource
que je n’aurai pas aimée / pas aimée
Je mourrai dans une course / une cou-ourse
où je n’aurai pas bougé / je mourrai

C’est la chanson que l’on chante / espéran-ance
quand l’espérance est couchée / est couchée
C’est la chanson très méchante / le dia-able
que le diable m’a donnée / m’a donnée

Voix lead + basse + haute (jusqu’au bout)

Pour bien faire danser
tous les desperados
qui se sont suicidés
de trois coups dans le dos

J’aimais tant les hirondelles / hironde-elles
quand les reverrai-je enfin / quand enfin
La mer et les mirabelles / mirabe-elles
le vent chaud et le jasmin / le jasmin

Les baisers dans le cou
les levers de soleil
les petits rendez-vous
et les nuits sans sommeil

Je mourrai près d’une source / une sou-ource
que je n’aurai pas aimée / pas aimée
Je mourrai dans une course / une cou-ourse
où je n’aurai pas bougé / je mourrai

C’est la chanson que l’on chante / espéran-ance
quand l’espérance est couchée / est couchée
C’est la chanson très méchante / le dia-able
que le diable m’a donnée / m’a donnée

Pour bien faire danser
tous les desperados
qui se sont suicidés
de trois coups  /  /  /  dans le dos

E kreiz an noz ?

E kreiz an noz me glev an avel
O vlejal war lein an ti
x2

Avel, avelig c’hwezit ‘ta
Al lann ‘n em gann ha d’an daoulamm
Kanit buan kan ar frankiz deomp-ni

Diouzh ar reter e c’hwezh an avel O vlejal war lein an ti
x2

Refrain

Douzh ar c’hornog e c’hwezh an avel
O vlejal war lein an ti
x2

Refrain

Diouzh an douar e c’hwezh an avel
O vlejal war lein an ti
x2

Refrain

Diouzh ar mor braz e c’hwezh an avel
O vlejal war lein an ti
x2

Refrain

Ne vern pe du e c’hwezh an avel
Brav eo bevãn ‘barz hon ti
x2

Hegoak

Ouuu ouhouhouuu
ouhouhouuu ouhouhouuu
(bis)

Hegoak ebaki banizkio
Neuria izango zen
Ez zuen aldegingo
(bis)

Bainan horrela
Ez zen gehiago txoria izango
(bis)

Eta nik, txoria nuen maite
Eta nik (eta nik), txoria nuen maite

Lala lalala lalala lala
Lala lalala lalalaaa
Ouhouuu
Ouhouuu
(bis)

Bainan horrela
Ez zen gehiago txoria izango
(bis)

Eta nik, txoria nuen maite
Eta nik eta nik, txoria nuen maite

Lala lalala lalala lala
Lala lalala lalalaaa
Ouhouuu
Ouhouuu
Ouuu
(bis)

ouhouhouuu
ouhouhouuu ouhouhouuu
(bis)

Je suis fille de lesbienne

Nous sommes filles de lesbiennes, de femmes célibataires
Filles de mères courageuses, de familles sans père
Féministes acharnées, femmes déterminées
Et nous continuerons à nous mobiliser ×2

À bas le patriarcat, la transphobie d’État
La famille bourgeoise hétéro, la lesbophobie, le racisme
Nous ne voulons pas d’ça

Nous sommes mères lesbiennes et mères célibataires
Ou femmes à deux à trois, sans papa on fera
Nous sommes contrebandières d’hormones et de sperme
Ensemble, nous refusons votre hétérosystème ×2

Refrain

Entre dons dirigés ou sperme congelé
On veut pouvoir choisir sans avoir à payer
Qu’enfin les personnes trans puissent choisir leurs familles
Et que de leur gamètes toustes puissent disposer ×2

Refrain

Votre modèle social, hé bien nous on l’renie
C’monopole médical, nous on en a marre
Ce n’est ni à l’État, encore moins aux médecins
De nous imposer des référents masculins ×2

Refrain
Nous ne voulons pas d’ça !

Je suis fille de marin

Je suis fille de marin qui traversa la mer
Je suis fille de soldat qui déteste la guerre
Je suis fille de forçat, criminelle évadée
Fille d’une fille du roi, trop pauvre à marier

Fille de coureuse des bois et de contrebandière
Enfant des sept nations et fille d’aventurière
Métis et sang-mêlée, bien qu’on me l’ait caché
C’était sujet de honte, j’en ferai ma fierté (X2)

Laï laï laï...

Je suis fille d’Irlandaise, poussée par la famine
Je suis fille d’Écossaise, v’nue crever en usine
Dès l’âge de huit ans, seize heures sur les machines
Mais sachez que jamais je n’ai courbé l’échine

Non, je suis restée droite, là devant les patrons
Même le jour où ils ont passé la conscription
Je suis fille de paysanne, et fille d’ouvrière
Je ne prends pas les armes contre d’autres en galère (X2)

Refrain

Ce n’était pas ma guerre, alors j’ai déserté
J’ai fui dans les forêts et je m’y suis cachée
Refusant de servir de chair à canon
Refusant de mourir au loin pour la nation

Une nation qui n’fut jamais vraiment la mienne
Une alliance forcée de misère et de peine
Celle du génocide des premières nations
Celle de l’esclavage et des déportations (X2)

Refrain

Je n’aime pas le lys, je n’aime pas la croix
L’une est pour les curés, et l’autre est pour les rois
Si j’aime cette terre, celle qui m’a vu naître
Je ne veux pas de dieu, je ne veux pas de maître
Je veux choisir mes dieux – ou pas, je ne veux pas de maître!

Refrain

Je suis fille de toto

Je suis fille de toto qui milite à Montreuil,
Je suis fille de zadiste née parmi les chevreuils
Je suis fille d’antifa, grandie au syndicat
Et fille de féministe qui n’se mariera pas

Fille des perquisitions et des assignations
Enfant des gardes à vue et de la répression
J’ai une fiche RG bien qu’on me l’ait cachée
C’était sujet de honte j’en ferais ma fierté

Laaaï lalaï lalaï laaaï
Laaaï lalaï lalaï laaaï
Laï lala lalalalalaï
Laï lala lalalalalaï
Laaaï lalaï lalaï laaaï

Et j’ai été bercée par la semaine sanglante
Passé toutes mes vacances à Notre-Dame-des-Landes
J’ai fait 60 AG, toutes au CICP
Et malheureusement, ç’n’a jamais rien donné

Et mes doudous c’étaient des tracts et des keffiehs
J’ai appris la grammaire déjà féminisée
Posées sur l’infokiosque, mes rédactions scolaires
Même que parfois j’rendais un tract contre la guerre

Refrain

C’était moi la poussette des manifs déclarées
Avec des slogans j’ai appris à parler
Dès l’âge de 8 ans en noir dans les manifs
Et je sais que jamais je n’ai raté une diff’

Les collages que j’faisais a mon école primaire
C’étaient des affichages pour les No Borders
Face à l’autorité je n’voulais pas m’soumettre
Et quand j’étais collée, j’gueulais NI DIEUX NI MAÎTRES x2

Je vous le dis

Ce soir iels meurent sous les coups
D’hommes se croyant au-d’ssus de tout
Mari, ex, amant, cousin ou inconnu
Dans leur maison, ou au détour d’une rue

Vous exigez l’indulgence
Ignorant la danse des ambulances
Vos œillères sur la présomption d’innocence
Qu’avez-vous donc, sur votre conscience

Je vous le dis, je vous le dis, je vous le dis
Que maudits soient tous ces hommes
Maudits ces flics, ces juges et toutes ces lois
Qui protègent le patriarcat

Vous inversez les rôles
Pour toujours et encore plus de contrôle
La victime c’est pas le gars qui est inculpé
Pleurant que, sa vie sera gâchée

La sentence vous fait peur
Mais on n’a que faire de vos pleurs
Les bourreaux portent plainte pour diffamation
Écrasant, nos rares moyens d’action

Refrain

Tant qu’ils seront protégés
Ne nous parlez pas d’égalité
De tout temps, violé·es, agressé·es, harcelé·es
Notre lutte est loin d’être terminée

Les victimes des féminicides
S’accumulent sous vos regards placides
Mais nous dénoncerons et toujours combattrons
Ajoutant des couplets à nos chansons

Refrain

Je vous le dis, je vous le dis, je vous le dis Que maudits soient tous ces hommes

Kerouze

Voyage où tu le veux
Mais n'oublie pas de passer par chez-nous
Voyage, ouvre les yeux
Si tu vois " Kérouze "plie les genoux.

A Kérouze, viens, faire un pèlerinage
A Kérouze, mon village Armoricain.
La campagne autour a perdu ses ramages
De mes champs j'aperçois l'île de Sein.

Ma soeur de la grande ville
Viens donc au pays voir comme il est changé
Viens voir les garçons les filles
L'amour a cessé de les tourmenter.

A Kérouze, viens, faire un pèlerinage
L'horizon te montrera le chemin.
La montagne a fait refaire son visage
De là-haut l'Amérique n'est pas loin.

Regarde l'immensité
La lande a rendu sa coiffe de dentelle
Comment peut-on s'émerveiller
A regarder une terre universelle?

Des machines ont déraciné nos bocages
Ont tari la source de nos chansons
A Kérouze ils ont détruit le paysage
Et nos larmes ont abreuvé nos sillons

Des machines ont déraciné nos bocages
Ont trouvé trop beau notre Paradis.
Ils arasent dévorent abattent et aménage
Vois Kérouze et vois le destin du Pays
Vois Kérouze et vois le destin du Pays
Vois Kérouze et rejoint les nouveaux maquis

L'attaque des louves

On a l’attaque des louves
Et la rage des chiennes
Sortilèges de sorcière
Et désirs de salopes

On occup’ra la nuit
De nos rêves malpropres

La puissance de nos mères
Et la douleur des coups
La colère et les nerfs
À la sueur de guerrière

On dessin’ra la nuit
À la gloire de nos sœurs

Qui va la ? ×5
Qui va la ? ×5
Qui va la ? ×4
Qui voilà !?
Ah ah ah
Qui va la ? ×5
Qui va la ? ×5
Qui va la ? ×4
Qui voilà !?
Ah ah ah

C’est nous la menace, la menace
On prend la place, on a la classe
On se lève, et puis on se casse
Ah ah ah
C’est nous la menace, la menace
On prend la place, on a la classe
On se lève, et puis on se casse

Qu’on soit iel, il ou elle
Qu’on se couvre de voile
On nous brûle quand on s’aime
Nous enferme à l’enfer

On écrira l’histoire
De nos corps incendiés

Au cœur du capital
Au sang du patriarche
On répandra les flammes
Et valse la vengeance

C’est sur les braises du monde
Que nous irons danser

Refrain

C’est nous la menace
On prend toute la place
On se lève, et on se casse

(bis)

Aouuuuh !

L’èrba d’agram

L’èrba d’agram, ieu l’ai culhida
Sus la cròsa del paure mòrt
Marrida grana, ieu l’ai brandida
Als quatre caires del meu òrt

Que venga patz, que venga guèrra
Semeni, ieu, l’èrba d’agram

Refrain

Es sus la talvèra qu’es la libertat
La mòrt que t’espèra garda la vertat
Cal sègre l’oreièira, lo cròs del valat
Grana la misèria quand florís lo blat

Estelas sens luna ne veirem la fin
Ne perdrem pas una, cercam lo camin
Lo cèl tot s’engruna del ser al matin
La bèstia feruna pudis lo canin

Es sus la talvèra qu’es la libertat
D’orièira en orièira pòrta la vertat
La vida t’espèra de cròs en valat
Bolis la misèria quand grana lo blat

Refrain

L’èr, èrba d’agram x8

E lo grand vent de la misèria
L’escampilha sus la mia tèrra

Al vòstre sègle de l’aram,
Semeni, ieu, l’èrba d’agram

L'estaca

Du temps où je n’étais qu’un·e gosse
Ma grand-mère me disait souvent
Assise à l’ombre de son porche
En regardant passer le vent
Petit·e, vois-tu ce pieu de bois
Auquel nous sommes toustes enchaîné·es
Tant qu’il sera planté comme ça
Nous n’aurons pas la liberté

Mais si nous tirons toustes, il tombera
Ça ne peut pas durer comme ça
Il faut qu’il tombe, tombe, tombe
Vois-tu, comme il penche déjà
Si je tire fort, il doit bouger
Et si tu tires à mes côtés
C’est sûr qu’il tombe, tombe, tombe
Et nous aurons la liberté

Petit·e, ça fait déjà longtemps
Que je m’y écorche les mains
Et je me dis de temps en temps
Que je me suis battue pour rien
Il est toujours si grand, si lourd
La force vient à me manquer
Je me demande si un jour
Nous aurons bien la liberté

Refrain

Puis ma grand-mère s’en est allée
Un vent mauvais l’a emporté
Et je reste seul·e sous le porche
À regarder jouer d’autres gosses
Dansant autour du vieux pieu noir
Où tant de mains se sont usées
Je chante des chansons d’espoir
Qui parlent de la liberté

Refrain

Si estirem tots, ella caurà
I molt de temps, no pot durar
Segur que tomba, tomba, tomba
Ben corcada deu ser ja
Si jo l’estiro fort per aquí
I tu l’estires fort per allà
Segur que tomba, tomba, tomba
I ens podrem allibera

L'internationale (queer)

Trans, gouines et pédales nous sommes
Toustes féministes et révolté·es
Le monde est fait pour les cishommes
Faut queeriser la société

Des patrons faisons table rase
Féministes debout, debout
Les flics vont bouffer leur gaz
Nous ne sommes rien, soyons tout

C’est l’orgasme final
Aimons-nous et demain
Les trans, les gouines et les pédales
Seront le genre humain !

Il n’est pas de sauveur suprême
Ni mec, ni mari, ni patron
Nos vies on les gère nous-mêmes
Et nos corps sont nos oignons

De mon doigt retire ta bague
Je préfère la révolution
Toustes pour une quatrième vague
Patriarcat nous te pendrons !

Refrain

La danse des bombes

Voix 1 Voix 2 Voix 3
Oui barbare je suis
Oui j’aime le canon
La mitraille dans l’air
Amis, amis, dansons





amis dansons
La danse des bombes
Garde à vous voici les lions
Le tonnerre de la bataille

gronde sur nous
Amis chantons !
La danse des bombes
Garde à vous voici les lions
Le tonnerre de la bataille

gronde sur nous
Amis chantons,

La danse des bombes
Garde à vous voici les lions
Le tonnerre de la bataille

gronde sur nous
Amis chantons !
Oh
Oh
Oh
...
L’acre odeur de la poudre
Qui se mêle à l’encens
Ma voix frappant la voûte
Et l’orgue qui perd ses dents
L’acre odeur de la poudre
Qui se mêle à l’encens
Ma voix frappant la voûte
Et l’orgue qui perd ses dents
Refrain Refrain Refrain
La nuit est écarlate
Trempez-y vos drapeaux
Aux enfants de Montmartre
La victoire ou le tombeau
Aux enfants de Montmartre
La victoire ou le tombeau
La nuit est écarlate
Trempez-y vos drapeaux
Aux enfants de Montmartre
La victoire ou le tombeau
La nuit est écarlate
Trempez-y vos drapeaux
Aux enfants de Montmartre
La victoire ou le tombeau
Oui barbare je suis,
Oui j’aime le canon,
Oui mon cœur je le jette
À la révolution !

Oui barbare
Oui barbare jette
À la révolution ! La danse...

Oui barbare
Oui barbare jette
À la révolu... Oh
Refrain Refrain Refrain
Oui mon cœur je le jette
À la révolution !
Oui mon cœur je le jette
À la révolution !
Oui mon cœur je le jette
À la révolution !

La lega

E perchè siamo donne
Paura non abbiamo
Per amor de nostru figlu ×2

E perchè siamo donne
Paura non abbiamo
Per amor de nostru figlu
In lega ci mettiamo

Oh lio lio la, e la lega crescera
E noi altru feministu ×2
Oh lio lio la, e la lega crescera
E noi altru feministu
Vogliamo la libertà

E la libertà non viene
Perché non c’è l’unione
Crumiri col padrone ×2

E la libertà non viene
Perché non c’è l’unione
Crumiri col padrone Son tutti da ammazzar(e)

Refrain

E perchè siamo donne
Paura non abbiamo
Abbiam delle belle buone lingue ×2

E perchè siamo donne
Paura non abbiamo
Abbiam delle belle buone lingue
E ben ci difendiamo

Refrain

E voi altri signoroni
Che ci avete tanto orgoglio
Abbassate la superbia ×2

E voi altri signoroni
Che ci avete tanto orgoglio
Abbassate la superbia
E aprite il portafoglio

Oh lio lio la, e la lega crescera
E noi altru feministu ×2
Oh lio lio la, e la lega crescera
E noi altru feministu
I varumà vess pagà

La Linea del Front

Ai Mare, aneu a missa,
Que jo faré el dina(r)
Quan hagueu tornat de missa
La casa buida serà

Laïlaïlaïlaïlaï (M)
Laïlaïlaïlaïlaï (HMB) (woup !)

No em busqueu per rius i planes
Busqueu-me on el sol es pon
Que som dalt d'una carreta
Camí a la línia del fron(t)

Laïlaïlaïlaïlaï (M)
Laïlaïlaïlaïlaï (HMB) (woup !)

No patiu pas per mi, mare
Faig lo que em vau ensenya(r)
Serem les dones valentes
Sense po(r) del que vindrà

Laïlaïlaïlaïlaï (M)
Laïlaïlaïlaïlaï (HMB) (woup !)

Si Madrid cau la primera
Aragό també caurà
Si Aragό cau presonera
Nosaltres caurem demá
Si no la lluitem nosaltres,
Ningú més la lluitarà

(1 temps)

Laïlaïlaïlaïlaï (M)
Laïlaïlaïlaïlaï (HMB)
Laïlaïlaïlaïlaï (M)
Laïlaïlaïlaïlaï (M)

(2 temps)

Si no la lluitem nosaltres,
Ningú més la lluitarà

La marche des lesbiennes / queers

Les femmes/queers qui s’aiment
Sortent de la nuit et de l’oubli
Et par centaines Iels marchent aujourd’hui

Voici les lesbiennes
Nées à Mytilène
Élèves de Sapho
Dans les jardins de Lesbos

Voici les sorcières
Femmes/Queersfort·es et fièr·es
Brûlé·es sur les bûchers
Pour avoir voulu aimer

Refrain

Voici les tribades
Leurs désirs s’évadent
Des normes imposées
Par la loi et la société

Travesti·es garçon·nes
Belleaux amazones
Femmes/Queers émancipé·es
Affirmant leur liberté

Refrain

[ Variante lesbienne ]

Les homosexuelles
Les gouines rebelles
Inventant leur combat
Contre le patriarcat

Elles sont féministes,
Contre les sexistes
Elles luttent avec leurs sœurs
Elles construiront leur bonheur

[ Variante queer ]

Homo-pan-sexuel·les
Asexuel·les rebelles
Inventant leur combat
Contre le patriarcat

Iels sont féministes
Contre les sexistes
Luttent avec leurs adelphes
Iels construiront leur bonheur

Refrain en canon decrescendo x4

Refrain fort (+ « EH OUAIS ! »)

La rue des lilas

Ce soir je meurs à la guerre
Aujourd’hui, pour moi sonne le glas
Mon visage est blanc et mon sang coule à flots
Sur le trottoir de la rue des Lilas

Ce soir je meurs sous vos bombes
Pourtant je n’ai rien fait pour ça
Je ne suis qu’un simple flâneur dans la ville
Sur le trottoir de la rue des Lilas

Je vous le dis, je vous le dis, je vous le dis
Que maudite soit la guerre
Maudits les chars, les fusils, les combats
Je m’éteins dans la rue des Lilas

Plus jamais revoir la dune
Au matin quand s’effacent mes pas
Jamais plus les cimes et la neige éternelle
Et l’oiseau bleu brillant de mille éclats

Plus jamais revoir la lune
Dans la nuit qui éclaire mes pas
Jamais plus la mer, les étoiles, les forêts
Et ce lac bleu perdu au fond des bois

Refrain

J’aimerais tant revoir mes frères
Mes enfants, mes parents, mes amis
Danser le dabkeh pour repousser la mort
Trinquer l’arak*\
jusqu’au bout de la vie

Je voudrais une dernière
Chanson pour apaiser la nuit
Pour bercer mon départ jusqu’à l’autre bord
Dire aux faiseurs de morts que l’on survit

Refrain

Car la guerre c’est un massacre
De gens qui ne se connaissent pas
Au profit de gens qui toujours se connaissent
Mais qui ne se massacrent pas Refrain
(bis)

Refrain

La semaine sanglante

Sauf des mouchards et des gendarmes
On ne voit plus par les chemins
Que des vieillards tristes en larmes
Des veuves et des orphelins
Paris suinte la misère
Les heureux même sont tremblants
La mode est au conseil de guerre
Et les pavés sont tout sanglants

Oui mais ça branle dans le manche
Les mauvais jours finiront
(ÇA NE PEUT PLUS DURER !)
Et gare à la revanche
Quand toustes les pauvres s’y mettront x2

On traque, on enchaîne, on fusille
Celleux qu’on ramasse au hasard
La mère à côté de sa fille
L’enfant dans les bras du vieillard
Les châtiments du drapeau rouge
Sont remplacés par la terreur
De tous les chenapans de bouges
Valets de rois et d’empereurs

Refrain

Demain les gens de la police
(POLICE PARTOUT)
Refleuriront sur le trottoir
(JUSTICE NULLE PART)
Fiers de leurs états de service
Et le pistolet en sautoir
Sans pain sans travail et sans arme
Nous allons être gouverné·es
(C’EST DÉJÀ FAIT)
Par des mouchards et des gendarmes
Des sabre-peuples et des curés

Refrain

Le peuple au collier de misère
Sera-t-il donc toujours rivé
Jusques à quand les gens de guerre
Tiendront-ils le haut du pavé
Jusques à quand la Sainte Clique
Nous croira-t-elle un vil bétail
À quand la fin d’la République
De l’injustice et du travail

Refrain

La stratégie de la mauvaise herbe

Qui fait partie de mon réseau ?
Qu’est-ce qui nous lie précisément
Autant chercher à comprendre
La force qui pousse le cours d’eau
À travers la roche
Qui relie les semblables
Et fait s’attirer les contraires
Qui guide le lombric sous la terre
Et rend les fourmis
Aussi têtues et obstinées x2
Quand le vent et la pluie érodent le sol
Qui pousse la racine à résister

Et quelle main invisible a inscrit son message codé dans la graine
Qui dirige la toile de l’araignée et organise la stratégie de la mauvaise herbe
Quelle imagination a pu inventer l’infrastructure de la vigne
La révolte de l’herbe contre le ciment, la rébellion du pissenlit
Quelle force ébranle les murs jusqu’à les fissurer
Et fait repousser les branches des arbres lorsqu’elles ont été coupées
Qui dissimule le passage entre la mort et la naissance
Qui mène la révolution de la terre

Enquêtez sur les marguerites qui envahissent les pelouses
Ou sur le lierre qui pénètre partout où il le désire
(bis)

Accusez le ciel d’avoir fait tomber la pluie
Et contribué au débordement de la rivière
(bis)

Arrêtez la mouette pour vol illégal
Décrétez une frontière pour enfermer la mer
(bis)

Demandez à une montagne de modifier son altitude
Essayez d’empêcher une femme libre de s’exprimer
(x6)

La vesina

Jo me’n vau tà la vesina
Per m’i har guarir mon mau
M’i ordona per medicina
D’i botar un gran de sau
(bis)

Un gran de sau que m’i hè mau
M’a hèit escòser mon babau !

Ah ! Que mon babau m’escòsa !
Ah ! Que mon babau hè mau !

(bis)

Jo me’n vau tà la vesina
Per m’i har guarir mon mau
M’i ordona per medicina
D’i botar un artichaut
(bis)

L’artichaut que me lo ten caut
Lo gran de sau que m’i hè mau
M’a hèit escòser mon babau !

Refrain

Jo me’n vau tà la vesina,
Per m’i har guarir mon mau
M’i ordona per medicina d’i botar ua caròta
(bis)

La caròta que me lo fròta
L’artichaut que me lo ten caut
Lo gran de sau que m’i hè mau,
M’a hèit escòser mon babau !

Refrain

Jo me’n vau tà la vesina
Per m’i har guarir mon mau
M’i ordona per medicina
D’i botar ua leituga
(bis)

La leituga que lo m’eishuga
La caròta que me lo fròta
L’artichaut que me lo ten caut
Lo gran de sau que m’i hè mau
M’a hèit escòser mon babau !

Refrain ×2

La vie s'écoule

La vie s’écoule, la vie s’enfuit
Les jours défilent au pas de l’ennui
Parti des rouges, parti des gris
Nos révolutions sont trahies
(bis)

Le travail tue, le travail paie
Le temps s’achète au supermarché
Le temps payé ne revient plus
La jeunesse meurt de temps perdu
(bis)

Les yeux faits pour l’amour d’aimer
Sont le reflet d’un monde d’objets.
Sans rêves et sans réalité
Aux images nous sommes condamné·es
(bis)

Les fusillé·es, les affamé·es
Viennent vers nous du fond du passé
Rien n’a changé mais tout commence
Et va mûrir dans la violence
(bis)

Brûlez, repaires de curés,
Nids de marchands, de policiers
Au vent qui sème la tempête
Se récoltent les jours de fête
(bis)

Les fusils sur nous dirigés
Contre les chefs vont se retourner
Plus de dirigeants, plus d’État
Pour profiter de nos combats
(bis)

La vie s’écoule, la vie s’enfuit
Les jours défilent au pas de l’ennui
Parti des rouges, parti des gris
Nos révolutions sont trahies
(bis)

Le bois tortu

Voix 1 Voix 2 Voix 3 Voix 4
Je suis sorti du bois tortu x2
Du bois tortu, du bois bossu,
Oh ! Spiritum sanctum et dominum
Du bois tortu, du bois bossu,
Beau martinum, joli martinu x2
Bis
Eeee 8 temps
Eeee 4 temps
=
/ /
Du bois tortu, du bois bossu x2
Dans un panier cueilli je fus
Oh ! Spiritum sanctum et dominum
Dans un panier cueilli je fus
Beau martinum, joli martinu x2
Bis
Eeee 8 temps
Eeee 4 temps
=
/ /
Dans un panier cueilli je fus
Dans un pressoir pressé je fus
Oh ! Spiritum sanctum et dominum
Dans un pressoir pressé je fus
Beau martinum, joli martinu, x2
Bis
Eeee 8 temps
Eeee 4 temps
=
Dans / un / panier
Eeee 8 temps ⬇️
Eeee 4 temps ⬆️
// Bourdon
/
Dans un pressoir pressé je fus
Dans un tonneau coulé je fus
Oh ! Spiritum sanctum et dominum
Dans un tonneau coulé je fus
Beau martinum, joli martinu x2
Bis
Eeee 8 temps
Eeee 4 temps
=
Dans / un / pressoir
Eeee 8 temps ⬇️
Eeee 4 temps ⬆️
// Bourdon
Bis haute
Eeee 8 temps ⬆️
Eeee 4 temps ⬇️
// Haute
Dans un tonneau coulé je fus
Dans une bouteille tiré je fus
Oh ! Spiritum sanctum et dominum
Dans une bouteille tiré je fus
Beau martinum, joli martinu x2
Bis
Eeee 2 temps x6
=
Dans / un / tonneau
Eeee 8 temps ⬇️
Eeee 4 temps ⬆️
// Bourdon
Bis haute
Eeee 8 temps ⬆️
Eeee 4 temps ⬇️
// Haute
Dans une bouteille tiré je fus
Et puis soudain me voilà bu
Oh ! Spiritum sanctum et dominum
Et puis soudain me voilà bu
Beau martinum, joli martinu x2
Bis
Eeee 2 temps x6
=
Dans / une / bouteille
Eeee 8 temps ⬇️
Eeee 4 temps ⬆️
// Bourdon
4 Hip
3 Hip hip
Et puis soudain… haute
//Haute
Et puis soudain me voilà bu
Je m'en retourne au bois tortu
Oh ! Spiritum sanctum et dominum
Je m'en retourne au bois tortu
Beau martinum, joli martinu x2
Bis
Eeee 2 temps x6
=
Et / puis / soudain
Eeee 8 temps ⬇️
Eeee 4 temps ⬆️
// Bourdon
4 Hip
3 Hip hip
Et puis soudain… haute
//Haute

Le chant des anti-proprios

J’fais partie’ d’un group’ d’anarchistes
Qui a comm’ spécialité d’fair’ les déménag’ments
Pour v’nir en aide aux communistes
Qui s’trouv’nt embêté·es pour payer leur logement
Nous somm’s enn’mi·es de tout·e propriétaire
Mais, par contre, nous somm’s ami·es des prolétaires
Voilà pourquoi, parmi les anarchos
On nous a surnommé·es la Ligu’ des antiproprios

Ohé, les zigs ! À bas les flics !

Un’, deux, trois,
Marquons l’pas,
Les chevalier·es d’la cloch’ de bois.
Un’, deux, trois,
Marquons l’pas,
C’est la terreur des bourgeois !
Serrons les rangs,
Et portons crânement,
Le gai drapeau des antiproprios !
Serrons les rangs,
Et portons crânement,
Le gai drapeau des antiproprios !

Qu’un·e copain·e s’trouv’ dans la panade
Très emmerdé·e par les records et le vautour
Vite iel prévient les camarades
Qui n’s’font pas prier pour lui prêter leur concours
Et, toustes en chœur, on radine à sa piôle,
Sans avoir besoin d’chef·fe pour distribuer les rôles
L’un·e derrière l’autre, on voit les anarchos
Descendre l’escalier avec les meubles sur leur dos

Devant l’pipelet ! Toustes au complet…

Refrain

Un-e compagno-ne dans la panade
Nous allons arracher les meubles au vautour
Car pour nous c’est un’ rigolade
D’montrer aux proprios comment leur jouer des tours
C’est à l’action qu’on connaît l’anarchiste
Aussi faut voir comment / font les déménagistes
En un clin d’oeil on enlève le bazar
Avant q’le vautour ait eu l’temps de fair’ du pétard

Devant l’pipelet ! Toustes au complet…

Refrain

Nous avons toustes l’humeur guill’rette
Nous ne ratons jamais l’occas’ de rigoler
Surtout lorsque les troubles fêtes
A l’air d’vouloir nous empêcher d’déménager
Sans la brusquer, on lui dit : Mes compères
Ça n’servirait à rien de vous foutre en colère
Écoutez-nous et rentrez vit’ chez vous
Et restez bien tranquill’ si vous n’voulez r’cevoir d’atout !

Puis sans façons, nous la bouclons…

Refrain

Quand viendra la grève générale
Et qu’iels s’ront las·ses de crever de faim, les ouvrier·es
Ce jour-là nous f’rons la Sociale
Au grand chambard nous ne serons pas les dernier·es
On nous verra au cri d’« Vive l’Anarchie ! »
Écraser d’un poing fort l’ignoble bourgeoisie
Et, supprimant patrons et gouvernants
Nous venger en un jour de nos misères de mille ans

Plus d’proprios ! Toustes anarchos…

Refrain

Le chant des clous

Sur la route de Tours
Une p’tite fougère et un p’tit four
Collègues de route et d’efforts
Me rendent encore plus forte

Dans la vallée nucléaire
Un peu hostile et un peu austère
Moi je n’ai peur de rien du tout
Je partage le pain, le pistou

La campagne noire d’été
Les sacoches, la liberté
Avec des ami.e.x pour chanter, je sais
Qu’aucun connard ne pourra nous entraver

Comme on insulte les autos
Qui passent trop près de nos vélos
Lever le doigt aux trous du cul
Qui s’permettent d’siffler nos corps nus

Dans nes mollets bronzés poilus
Assez d’colère et d’amertume
Pour des années de lutte à pédales
Et de sueurs anti-patriarcales !

Refrain

Nous ne sommes pas en ballade
Nous sommes sorti.e.x de la même cage
Que tu conduis à toute vitesse
Ecrasé sur tes pauvres fesses

On avance on avance
On a pas besoin d’essence
Sur les carcasses de vos voitures
Roulera le véhicule du futur

Le soleil, les champs de blé
Le hammac sous les pommiers
Avec des ami.e.x pour chanter jamais
Je n’arrêterai de pédaler

Nous sommes fort.e.x et fièr.e.x
Et radicales et en colère
Misos partout bouffez des clous
Voici le gang des hyènes à roues

Nous sommes fort.e.x et fièr.e.x
Et radicales et en colère
Anar tout doux, Bisous sur vous
Et venez rouler avec nous
Misos partout prenez garde à vous
Ou bien vous passerez sous nos roues !

Le chant des corsaires

Sont des femmes/queer de grand courage
Cell’ qui partiront avec nous
(bis)
Iels ne craindront point les coups
Ni les naufrages, ni l’abordage
Du péril seront jalous’
Cell’ qui partiront avec nous (bis)

Ce s’ront de hardi·es pilotes,
Les meufs/queer que nous embarquerons
(bis)
Fin·es gabiè·res dans la baston
Je t’escamote, toute une flotte
Bras solide et coup d’œil prompt
Les meufs/queer que nous embarquerons (bis)

Iels seront de fièr·es camarades
Cell’ qui navigueront à bord
(bis)
Faisant feu bâbord, tribord
Dans la tornade, des canonnades
Vainqueur·euses rentreront au port
Cell’ qui navigueront à bord (bis)

Et des sœurs/queer de tous rivages (Hiii !)
Viendront bourlinguer avec nous
(bis)
Des bateaux venant d’partout
Feront voyage, dans nos sillages
Vent arrière ou vent debout
Viendront bourlinguer avec nous (bis)

Et c’est nous vaillant·es et fiè·res
Qui donn’rons l’ordre du départ
(bis)
Vite en mer et sans retard
Faisons la guerre, à not’ manière
Car ce n’est pas le hasard
Qui nous command’ra le départ (bis)

Le chant des forestières

Ah qu'les forestières étaient bien x2
À l'abri sous la sapinière
Mieux que l'ivresse d'un bon vin x2
Ça leur réchauffait le derrière

Et elles chantaient à pleins poumons
Comme des folles comme des folles morbleu
Aussi fort que les loups morbleu
Aussi fort que les loups

Elles n'allaient pas à Saint-Tropez x2
A Rome ou à Venise
Mais elles vivaient en liberté x2
Les cheveux flottant dans la brise

REFRAIN

Elles ne savaient ni le latin x2
Ni la théologie
Mais elles avaient le goût du vin x2
C'était là leur philosophie

REFRAIN

Quand elles avaient quelque chagrin x2
Ou quelque maladie
Elles laissaient là le médecin x2
L’apothicaire, la pharmacie

REFRAIN

Et quand le petit dieu amour x2
Leur présentait des partenaires
Sans peur sans crainte et sans détour x2
Elles s'ébattaient dans les fougères

REFRAIN

Celles qui plantèrent le grec sapin x2
Au doux pays de France
L'érable, les cèdres et même les pins x2
Elles plantaient là notre espérance

REFRAIN chanté toustes ensemble, très fort :)
Ami.e.s chantons à pleins poumons
Comme des folles comme des fous morbleu
Aussi fort que les loups morbleu
Aussi fort que les loups
AOUUUH

Le petit brin d'herbe

Je ne crois plus qu'en un petit brin d'herbe
Oublié sur la voie ferrée

Je ne crois plus qu'en un petit brin d'herbe
Ressuscité Au milieu des pavés

Toi tu l'arraches avec tes bulldozers
Roi de l'or
Esclave de l'or

Toi tu l'enterres avec tes quatre hivers
Fils de la mort
Et père de la mort

Moi je te hais depuis le fond des ages
Mais quand même dans mon désespoir
Je t'aimerai toujours bien davantage
Que toi tu n'aimes
Sous ton parasol noir

Je ne crois plus qu'en un petit brin d'herbe
Oublié

Le petit ravailleur

C'était un petit 'ravailleur qui 'ravaillait pendant des heures (bis)
Il avait tant tant 'ravaillé qu'il était tout "rrrrh" tout tout usé (bis)

Il s'en alla voir le docteur qui le 'zamine pendant des heures (bis)
Le 'zamen nétait pas fini le ravailleur "rrrrh" s'est endormi (bis)

Le doqueteur dans sa bonté n'a pas voulu le réveiller (bis)
Au bout de deux ans et trois jours le 'ravailleur "rrrrh" dormait toujours (bis)

Les autorités du pays sont venues juger le délit (bis)
Z'ont condamné le docteur pour non-réveil "rrrrh" du 'ravailleur (bis)

C'est pour ça que les gens d'ici sont si souvent ravis au lit (bis)
Et chantent pour les bons docteurs qui laissent dormir "rrrrh" les 'ravailleurs (bis)

C'est pour ça que les gens d'ici sont si souvent ravis au lit (bis)
Et chantent pour les bons docteurs qui laissent dormir "rrrrh" les 'ravailleurs (bis)

Les voleurs d'eau

Ils détournent la rivière, là-haut, là-haut
Ils se moquent de nos misères, là-haut, là-haut
Si la soif nous affaiblit
Et si nos sources sont taries
Tous nos troupeaux

Vont périr l’un après l’autre, là-haut, là-haut
Il faut sortir nos fusils, là-haut, là-haut
Il faut lutter pour nos vies
Mais d’abord il nous faut parler
À ces gringos/idiots, tantôt

Nos terres sont les plus fertiles, c’est l’eau, c’est l’eau
Et nous vivions si tranquilles, de nos travaux
Quand nous montions dans nos barques
Lorsque nous pêchions dans le lac
Heureux·ses, heureux·ses

Ils veulent construire un barrage/des bassines, là-haut, là-haut
C’est la vallée qu’ils saccagent/assassinent, là-haut, là-haut
Ils inond’ront/assèch’ront nos villages
Et ils nous mettront dans des cages / Et cela nous pousse à la rage
Là-haut, comme des corbeaux/un sursaut

Nous devons les empêcher, là-haut, là-haut
De détruire nos foyers, si beaux, si beaux
Les adultes vont s’armer
Toustes les enfants vont les aider
Il faut de l’eau, il faut de l’eau, de l’eau, de l’eau

Ils nous montrent des contrats, c’est tout, c’est tout
Qui leur donnent tous les droits, sur nous, sur nous
Ils veulent nous rayer du temps
Et puis du monde des vivant·es, pour de l’argent, l’argent

Que ferions-nous dans leur ville, tombeau, tombeau / Ils veulent nous priver d’nos droits, chaque fois, chaque fois
Comme des tigres qu’on exile, au zoo, au zoo / Faire de l’eau une denrée de roi, sans foi, ni loi
C’est pourquoi jusqu’aux dernier·es
Nous lutterons pour exister
Pour l’eau, pour l’eau, pour l’eau, pour l’eau De l’eau, de l’eau, de l’eau

[ Rab en option ]

Ils détournent la rivière, là-haut, là-haut
Ils se moquent de nos misères, là-haut, là-haut
Si la soif nous affaiblit
Et si nos sources sont taries
Tous nos troupeaux

Vont périr l’un après l’autre, là-haut, là-haut
Il faut sortir nos fusils, là-haut, là-haut
Il faut lutter pour nos vies
Mais d’abord il nous faut parler
De l’eau, de l’eau, de l’eau

Mal mariée

Mon père m’a mariée à un tailleur de pierre x2
Le lendemain des noces, m’envoie[t] à la carrière, là !

Mal mariée, déjà, mal mariée, hé !
Déjà mal mariée déjà, déjà mal mariée hé !

Le lendemain des noces, m’envoie[t] à la carrière x2
Et j’ai trempé mon pain, dans le jus de la pierre, là !

Refrain

Et j’ai trempé mon pain dans le jus de la pierre x2
Par là vint à passer le curé du village, là !

Refrain

Par là vint à passer le curé du village x2
Wesh wesh monsieur l’curé, j’ai 3 mots à vous dire, là !

Refrain

Wesh wesh monsieur l’curé, j’ai 3 mots à vous dire x2
Hier vous m’avez fait femme, aujourd’hui faites-moi fille, là !

Refrain

Hier vous m’avez fait femme, aujourd’hui faites-moi fille x2
De fille je fais femme, de femme je n’fais point fille, là !

Refrain

De fille je fais femme, de femme je n’fais point fille x2
Nous les filles nous les femmes, on crache sur ta soutane, là !

Refrain

Nous les filles nous les femmes, on crache sur ta soutane x2
Et on ira baiser sans serment s’il nous plaît, là !

Mal mariée, déjà, mal mariée, hé !
Plus jamais mariée jamais, plus jamais mariée, hé ! ×6

Nau segador

Nau* segadors se son trobatz
Per anar segar en Espagna

Crezeuen de segar io blat
Quen segauen la ciosa

Demenemen e tremenem
La huelha de la lavandra

Demenemen e tremen
La huelha d’un beth’froment

Nos aventures au-delà

Je veux emmener nos aventures
Au-delà d’un amour Disney
Je veux emmener nos aventures
Au-delàààààà
Au delà, il y a les choses
Que personne ne voit
Au-delà il y a toutes les choses
qu’on essaiera

Et quand la tendresse manquera
On se souviendra qu’elle est toujours là
En lisant les mots doux laissés
Dans tous nos cahiers
Et quand tu auras besoin d’amour
Mon amour à moi s’envolera
Et où que tu sois dans le monde
Il se posera
Et quand il pleuvra dans tes yeux
Je te prêterai mon parapluie bleu
Qui protège nos cœurs et nos corps
De tous nos remords

Je veux emmener nos aventures
Au-delà d’un amour Disney
Je veux emmener nos aventures
Au-delàààààà
Au delà, il y a les choses
Que personne ne voit
Au-delà il y a toutes les choses
qu’on essaiera

Et quand la foudre me frappera,
Je le partagerais avec toi
Et que tu sois près ou loin de moi,
Cela suffira
Et quand le grand âge nous gagnera,
Mon visage ridé sourira
En pensant à nos amours
Qui auront duré toujours.
Et quand nous serons parti_e_s
Ce que l’on a vécu restera inscrit
Dans les âmes et les cœurs ébloui_e_s
De tous nos ami_e_s

Je veux emmener nos aventures
Au-delà d’un amour Disney
Je veux emmener nos aventures
Au-delàààààà
Au delà, il y a des choses
Que personne ne voit
Au-delà il y a DES choses
AUXQUELLES ON A DROIT.

Notre dame des oiseaux de fers

On veut du silence et du temps
On veut sortir à la lumière
On veut cultiver nos enfants
Et on veut cultiver nos terres
(bis)

Notre-Dame des landes de terre
Notre-Dame des chemins de long
Notre-Dame des oiseaux de terre
Notre-Dame des livres et des sons
(bis)

On ne veut paaas de tant de tant
On ne veut pas de temps de fer
Pour les avions, il n’est plus temps
On ne veut pas de votre enfer
Notre-Dame des fils de fer
Notre-Dame des routes et des ponts
Notre-Dame des oiseaux de fer
Notre-Dame des bêtes à béton

Du ciel est descendu le vent
Du ciel est descendu le vert
On ne veut pas qu’du ciel descendent
Des cendres de mort et de fer
(bis)

Pas de pistes aux oiseaux de fer
Pas de fer en place des oiseaux
Que c’est triste un monde sans chair
Que c’est cher un monde de sots
(bis)

Refrain

On a mis tant de tant de tant
On a mis tant de temps à faire
Et maintenant tenant tenant
Et maintenant faudrait défaire
(bis)

La mort des fermes et du bocage
La mort des chemins, des oiseaux
La mort des mares, la mort des vaches
La mort du lait, la mort de l’eau
(bis)

Refrain

L’autre jour en m’y promenant
J’ai vu le vol d’une hirondelle
J’ai vu qu’elle avait du tourment
C’était le retour du printemps.

Refrain

On ne veut paaas de tant de tant
On ne veut pas de temps de fer
Pour les avions, il n’est plus temps
On ne veut pas de votre enfer
Notre-Dame des fils de fer
Notre-Dame des routes et des ponts
Notre-Dame des oiseaux de fer
Notre-Dame SANS VOTRE BÉTON !

Penn Sardin

Il fait encore nuit, elles sortent et frissonnent
Le bruit de leurs pas dans la rue résonne
(bis)

Écoutez l’bruit d’leurs sabots
Voilà les ouvrières d’usine
Écoutez l’bruit d’leurs sabots
Voilà qu’arrivent les Penn Sardin

À dix ou douze ans, sont encore gamines
Mais déjà pourtant elles entrent à l’usine
(bis)

Du matin au soir nettoient les sardines
Et puis les font frire dans de grandes bassines
(bis)

Refrain

Tant qu’y a du poisson, il faut bien s’y faire
Il faut travailler, il n’y a pas d’horaires
(bis)

À bout de fatigue, pour n’pas s’endormir
Elles chantent en chœur, il faut bien tenir
(bis)

Refrain

Malgré leur travail, n’ont guère de salaire
Et bien trop souvent vivent dans la misère
(bis)

Un jour toutes ensemble ces femmes se lèvent
À plusieurs milliers se mettent en grève
(bis)

Écoutez claquer leurs sabots
Écoutez gronder leur colère
Écoutez claquer leurs sabots
C’est la grève des sardinières

Après six semaines toutes les sardinières
Ont gagné respect et meilleur salaire
(bis)

Dans la ville rouge, on est solidaire
Et de leur victoire les femmes sont fières
(bis)

Écoutez claquer leurs sabots
Écoutez gronder leur colère
Écoutez claquer leurs sabots
C’est la grève des sardinières

À Douarnenez et depuis ce temps
Rien ne sera plus jamais comme avant
(bis)

Écoutez l’bruit d’leurs sabots
C’en est fini de leur colère / C’est qu’le début de leur colère
Écoutez l’bruit d’leurs sabots
C’est la victoire des sardinières (x3)

Que son üros

Chant traditionnel occitan du Vivarais réécrit et interprété en 2023 par le groupe Cocanha. A l’origine, les paroles transmises suggéraient que les hommes perdaient leur temps et leur argent à cause des femmes. Ces propos misogynes sont transformés par Cocanha en une critique des politiques anti-immigration.

Que son aüros los garçons qu’an de visas

Que son aüros quauquas fes pas totjorn

Perdon lhur temps los garçons a las doanas

Perdon lhur temps e sovent lhur argent

Voix 1 Voix 2
A medium + B médium A medium + B médium A haute + B médium A medium + B médium A basse + B basse A medium + B basse
Pont rythmique (jusqu’à la fin sauf dernière phrase) Clac tacatac x3 Clac Clac Clac
Paroles pour la suite (haché) : Que son aüros los garçons qu’an Que son aüros los garçons qu’an de
∅ · · A méd · A méd (normal) A méd · A méd (valsant) ·
―― · ―― ―― · ―― · ―― · ―― ―― · ―― ―― · ―
Que son aüros quauquas fes pas totjorn !

Remembrement

J’étais un pays humble et beau,
j’étais une terre nourricière
J’étais un pays humble et beau,
des Perch’rons j’étais le berceau
J’n’étais pas un pays facile,
il fallait vouloir travailler
Mais on était récompensé,
et comme le cidre désaltérait !

C’est la faute au remembrement
si l’eau disparaît des fontaines
C’est la faute au remembrement
si plus rien n’arrête le vent

En été dans les chemins creux,
s’enlaçaient les amoureux
Les rossignols des alentours,
leur sifflaient des chansons d’amour
Avec les branches de sureau,
les enfants faisaient des flûtiaux
Existe-t-il un seul ruisseau,
qui-n’ait-pas-fait-tourner d’moulin à eau

Refrain

Les techniciens sont arrivés,
les techniciens ont ordonné
Aux paysans manipulés,
toutes les haies ont arrachées
Tout’s les collines ils ont rognées,
toutes les mares ils ont bouchées
Les vert’s prairies ils ont drainées,
l’Europe vert’ m’a torturé

Refrain

La terre d’ici c’est ma peau,
les haies la tenaient fermement
Elle s’envol’ra avec le vent,
elle se dissipera dans l’eau
Et quand l’herb’ aura disparu,
de quoi vivront les troupeaux ?
Craies et roches apparaîtront,
comme des os qu’on met à nu

Refrain

Les braves gens que j’ai nourris,
sous la contrainte m’ont trahi
Aujourd’hui ils me mortifient,
à caus’ de l’Europ’ du profit
Mais un jour les fleurs repouss’ront,
toutes les haies ils replant’ront
Et les pommiers refleuriront,
ça s’appell’ra l’pays perch’ron

Refrain

Mais gare à vous, gens de Paris,
car toute gloire est éphémère
Et le pouvoir ne dure guère,
les gens d’ici l’ont bien compris
Et alors à l’abri du vent,
le Perch’, les Percherons en liesse
Connaîtront l’éternell’ jeunesse,
et vivront mille et mille printemps

C’est la faute au GOUVERNEMENT si l’eau disparaît des fontaines
C’est la faute au GOUVERNEMENT si plus rien n’arrête le vent

Su fratelli

Su fratelli pugnamo da forti
Contro i vili tiranni borghesi
Ma come fece Caserio e compagni
Che la morte l’andiede a incontrà.

Non vogliamo più servi e padroni
L’eguaglianza sociale vogliamo
Ma quelle terre che noi lavoriamo
A noi tutti le spese ci fa.

La mia testa schiacciatela pure
Disse Caserio agli inquisitori suoi
Ma l’anarchia è più forte de tuoi
Presto presto schiacciarvi dovrà
(bis)

Trou noir

Désolé-e mais je suis tombé-e
dans un grand trou noir infini
et infini à cent million du dessous
je reste assise seule à genoux
en répétant ça va, ça va, ça va, ça va
Jusqu’à ce qu’arrive la bande
le club le gang du dessous
Salut nous sommes la bande
le club, le gang du fond du trou

Nous allons vous montrer l’exemple
comment on vit la en dessous
Tenez voici le manuel
le manuel du fond du trou

Refrain

Nous faisons des pots et des tasses
avec la terre du dessous
Nous faisons des plats dégueulasses
À base de terre du fond du trou

Refrain

Nous vous ferons boire la tasse
boire à la tasse du dessous
Nous vous feront goûter la glace
la glace au parfum fond du trou

Uyan berkin

Bıyıkları yeni terlemiş daha
Gen yaşı takılıp kalmış siyaha
Diren Berkin'im çok var sabaha,
çok var sabaha,
çok var sabaha,
Diren.

Uyan uyan uyan a Berkin'im uyan
Uyan uyaaan Berkin'im uyan
Uyan Berkin'im uyan a Berkin'im uyan
Uyan uyaaan Berkin'im uyan

Eridi bedenin daha onbeşinde
Düşlerin sararıp soldu içinde
Ekmek aç kurtların tok dişlerinde,
Tok dişlerinde, tok dişlerinde,
Uyan.

Refrain

Ölüm yüreğine gelip kuruldu
Kara Gözlerini uyku doldurdu
Bir ana başında ağlandı durdu,
Ağlandı durdu, ağlandı durdu,
Dayan.

Refrain

Halkın bağrında boy veren fidan
Yavrumuz oldun Berkin'im Elvan
Sorulur hesabın yarın doğmadan,
Yarın doğmadan, yarın doğmadan,
Inan.

Refrain

Ya Tal3iin

Ya Taleiin, ein elelel Jabal
ya molelemawqedin en-nar
ben elelel yaman ya man
Ein elelel 7ana ya ru7

Ma baddi min kilelekum 5alaa
walalalala baddi (malbuus(1)/zunaar(2))
bein elelel yaman yaman
Ein elelel 7ana ya ru7

ila ghazaal, leleleleledhi
juwein elelelekum (ma7buus(1)/maiduum(2))
bein elelel yaman yaman
Ein elelel 7ana ya ru7

Ya Taleiin, ein elelel jabal
ya molelemawqedin en-nar
bein elelel yaman yaman
Ein elelel 7ana ya ru7